Réveil 7h : Ahhhhh j’ai mal aux bras ! Des courbatures monstrueuses. La vielle on a acheté un nouveau canapé, et bien évidement le dit canapé ne rentrait pas dans l’ascenseur. Il a donc fallu porter le susnommé canapé au 3ème étage avec la force de nos petits bras. Ayant les bras aussi épais que ceux d’un enfant de 10ans(voir moins) et la force qui va avec je vous laisse imaginer la galère et les douleurs engendrées.
Je déjeune confiante, après tout je n’ai pas besoin de mes bras pour courir…
J’arrive sur place 30minutes avant le début de la course, je suis toute seule, je ne connais personne. Mais on dirais bien que tout le monde se connait, ce qui ne fait qu’augmenter ma solitude. C’est une petite course il y a plein de club, ça me fait envie, il faut que je m’en trouve un !
Top départ, avec un petit cafouillage et donc un peu de retard je lance ma montre. ça part plutôt doucement, ce qui me convient bien. Je zig zag un peu mais rapidement chacun trouve son rythme. Au bout d’1km je prends confiance et accélère, je double pas mal, au niveau souffle c’est parfait.
Dans mon ipod je me suis mis un livre audio mais c’est difficile de se concentrer dessus pendant une course, j’ai d’autre chat à fouetter !
Au 3ème km je double un mec qui souffle comme un bœuf, à côté de lui son pote le guide « On va bientôt arriver au parc de Parilly » et il enchaine sur l’historique du parc, je resterais bien pour profiter de la visite guidée mais bon j’ai une course à faire !
Au 4ème km comme toujours le creux de la vague, je m’étais promis de ne pas m’arrêter au ravito mais je m’arrête quand même pour choper un verre d’eau. Avec classe je manque de m’étouffer avec, pour couronner le tout un coup de vent expédie mon verre à 2km de la poubelle au moment où je le jette…
A peine 500mètres plus tard mon ami point de côté me rejoint, intérieurement je me fais la promesse de ne plus jamais m’arrêter à un ravito sur un 10km.
Au 8ème km je suis fatiguée, comme toujours au niveau du souffle c’est niquel mais par contre j’ai les jambes en cotons et puis à chaque foulées je sens mes courbatures dans les bras qui me lancent. Et la comme une cerise sur le gâteau, enfin plutôt comme un cheveu sur la soupe arrive une petite montée, pas bien méchante, mais suffisamment pour énerver mon palpitant.
9,4km je regardes ma montre 46minutes et des poussières, c’est mort pour le RP mais ça je m’en doutais. Le sprint final n’étant pas mon fort j’essaie de me maintenir à la même allure, je passe l’arche en 50min27sec temps officiel et 50min16 à ma montre.
Au ravito final j’ai galéré pour trouver un verre d’eau et je ne vous parle même pas de la queue pour avoir du solide !
C’était le 5ème et probablement dernier 10km de cette année 2014. Je suis définitivement motivée à m’attaquer à des choses plus sérieuse en 2015 : 1er semi-marathon prévu pour le 15 février !
Et puis la prochaine fois on se le feras livré ce foutu canapé!